Paire d’aiguières montées

Jean – Claude Chambellan Duplessis, dit Duplessis Père (Turin, 1699 – Paris, 1774)

 

France, époque Louis XV, vers 1750.

 

 

Montures en bronze ciselé et doré. Porcelaine à couverte céladon craquelé de type Guan : Chine, Jingdezhen, province du Jiangxi, époque fin Yongzheng (1722 – 1735) ou début Qianlong (1736 – 1795), vers 1730 – 1740.

 

 

H. 31.5 cm; Base: 12.6 x 11.8 cm.

 

 

MARQUES ET INSCRIPTIONS: COLLECTION JACQUES GUERLAIN, visible sur une étiquette portant également le monogramme du collectionneur, collée sous la base de chaque vase.

 

 

PROVENANCE: possiblement collection de l’abbé Jean-Bernard Le Blanc (1707-1781), vente après décès à Paris, sous la direction de Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (1748-1813), le 14 février 1781 et jours suivants, lot n°117 ; collection de Jacques Emile Louis Joseph Dubois Chefdebien (1867-1940), dans son hôtel particulier au 27 avenue Bosquet, dans le 7e arrondissement à Paris, vente à Paris, hôtel Drouot, Mr Etienne Ader, 13 et 14 février 1941, lot n°49, collection de Jacques Guerlain (1874-1963), dans son appartement situé à proximité du parc Monceau, au 22 rue Murillo, dans le 8e arrondissement à Paris.

 

 

 

Cette paire d’aiguières est exceptionnelle à double titre, et se distingue à la fois pour l’extrême qualité de leurs montures de bronze doré, caractéristiques de l’œuvre de Jean-Claude Chambellan Duplessis (1699-1774), dit Duplessis Père, l’un des plus importants bronziers actifs à Paris au milieu du XVIIIe siècle, et pour la beauté et la très grande rareté des deux vases de forme ‘balustre’ en porcelaine de Chine à couverte céladon[1] de type Guan, d’époque fin Yongzheng (1722-1735) ou début Qianlong (1736-1795), qui les composent. Elles firent possiblement partie de la collection de l’abbé Jean-Bernard Le Blanc (1707-1781), historiographe des Bâtiments du Roi et critique d’art renommé, qui accompagna Abel-François Poisson de Vandières, frère de la marquise de Pompadour, futur marquis de Marigny et surintendant des Bâtiments du Roi, parfaire sa formation en Italie entre décembre 1749 et septembre 1751. Au cours du XXe siècle, elles appartinrent successivement à deux collections importantes : celle de Jacques Dubois Chefdebien (1867-1940), et celle du célèbre parfumeur mondialement connu Jacques Guerlain (1874-1963).

 

Caractéristique de l’œuvre de Duplessis Père, les montures de nos vases ont eu pour fonction de les transformer en « buires », autrement dit en aiguières. La précision de leur ajustement à la céramique et la qualité de leur assemblage – éléments rapportés et montés à vis et non pas ‘fondus’ – sont absolument remarquables et témoignent de l’œuvre d’un grand maître. Elles révèlent un certain « classicisme » dans le dessin et une quête de la symétrie qui permettent de plutôt les dater des années 1750. Chaque vase repose sur une base, circulaire et moulurée à volutes feuillagées rythmées de coquilles et d’agrafes d’acanthes, dont la doucine est ciselée à compartiments travaillés à ‘mosaïque’ alternant avec des palmettes. Ces compartiments ‘à mosaïque’ sont récurrents dans l’œuvre de Duplessis et des bases aux répertoires similaires ornent notamment deux paires de vases en porcelaine de Chine à couverte céladon et montures de Duplessis Père conservés dans les collections royales anglaises (inv. RCIN 2314 et 39204). L’une de ces deux paires a également été montée en « buires »[2]. Enserrant les moulures supérieures de la base et épousant parfaitement la silhouette du vase, une juxtaposition chantournée d’amples volutes se scindant en deux enroulements pour former, en partie haute, une anse ‘à oreille’, flanque chaque aiguière, rehaussée de branches détachées d’acanthes et de grappes de boutons en forme de gouttes, autres motifs récurrents chez Duplessis, bien visibles par exemple sur les montures des vases cités plus haut, ou flanquant également le mouvement de la pendule musicale de Duplessis datée de 1763 de la collection Wallace à Londres[3]. Duplessis agrémenta aussi parfois ses volutes de branches de roseaux. Une large encolure oblongue à bec, sur laquelle prend appui l’anse, au dessin très chantourné, à volutes feuillagées et palmettes contrastant sur des fonds ciselés ‘à mosaiques’ – celle à l’extérieur soulignant le bec et doublée d’une agrafe d’acanthes fixée à vis – couronne chaque « buire ».  Leur dessin et répertoire ornemental se retrouvent là encore dans plusieurs exemples répertoriés de Duplessis, en particulier dans la paire d’aiguières des collections royales anglaises déjà citée (inv. RCIN 2314), ainsi que sur une autre paire de vases conservée à Buckingham Palace (inv. RCIN 957). On retrouve également un dessin similaire sur une aiguière monté en porcelaine à couverte céladon craquelée de la collection Fritz Mannheimer, conservée au Rijksmuseum, à Amsterdam (inv. AK-RBK-17520-A)[4].

 

Les vases ‘balustres’ qui composent le corps de nos aiguières, à large pied circulaire, panse ovoïde aux épaules bien prononcées, et haut col étroit légèrement évasé au niveau de l’encolure, sont des porcelaines de Chine à couverte céladon de couleur « gris pâle » de type Guan, caractérisé par un double réseau de craquelures brunes et jaunes. Ce type de couverte céladon, rare et précieux, destiné à la cour impériale, fut mis au point sous la dynastie des Song (960-1279), dont les porcelaines devinrent renommées et très recherchées pour leur beauté « classique », formes simples et élégantes, glaçure unie, précisément sur le modèle des céladons. À la différence du monde coloré et cosmopolite des Tang, les Song prisèrent les classiques de la pensée confucéenne, ce qui, sur le plan artistique, se traduisit par une esthétique sobre et raffinée, et des céramiques souvent monochromes, à motifs décoratifs très discrets voir plutôt absents. L’empereur Huizong, qui régna vers la fin de la dynastie des Song du nord, fut un grand connaisseur.

 

On lui doit la création des ateliers du palais, et de nombreuses innovations techniques: les grands fours du nord commencèrent à utiliser sous son règne le charbon à la place du bois ; et à Jingdezhen, dans la province du Jiangxi, on développa des fours plus élaborés, qui pouvaient atteindre une température de 1300° C.

 

Les céramiques Guan mis au point à cette époque se caractérisent par un corps mince, contenant beaucoup de fer, une couverte blanche donnant une impression d’onctuosité, avec une couverte épaisse, pâle, d’un ton vert-blanc ou beige. Les réseaux de fines craquelures qui les singularisent étaient obtenus par le céramiste en utilisant des coefficients de dilatation différents entre le corps et la couverte. La renommée de ces céladons fut telle, que des siècles plus tard, les empereurs Qing en commandèrent des équivalents qui furent réalisés dans les fours impériaux de Jingdezhen. Dans les années 1730-1750, des versions non marquées apparurent en Europe et en France en particulier, commercialisées par les grands marchands merciers tels Lazare Duvaux, qui, au vu de leur rareté, les firent monter en bronze doré d’or moulu par les plus grands bronziers du moment. Les collections de la Reine d’Angleterre conservent à Buckingham Palace un rare exemple de vase à couverte céladon de type Guan de cette période, rigoureusement identique aux nôtres, monté en aiguière et accompagné d’un ‘bol’ monté de même. Ils furent très certainement acquis par Georges IV, le 5 avril 1818, et ornèrent la pavillon royal de Brighton[5]. Couvrant la décennie 1748-1758, le Livre-Journal de Lazare Duvaux (1703-1758), marchand-bijoutier ordinaire du Roy établi rue de la Monnaie, près de la rue Saint-Honoré, à l’enseigne « Au Chagrin de Turquie », ne mentionne que très peu d’exemples de paires de buires montées en porcelaine céladon « craquelée » ou « truittée », preuve de leur rareté. Leurs prix étaient très élevés et leurs acquéreurs importants. Ainsi le 3 août 1751, Duvaux vendit pour la somme de 720 livres « Deux buires de porcelaine céladon, garnies en bronze doré d’or moulu » au comte Du Luc[6], et le 6 décembre 1751, Madame de Pompadour n’hésitait pas à débourser 1680 livres pour « Deux autres vases en hauteur de porcelaine céladon ancienne, montés en forme de buire, en bronze ciselé & doré d’or moulu »[7]. De telles sommes pouvaient varier bien évidemment en raison de la qualité de la monture, mais valaient aussi pour la préciosité et la rareté des porcelaines en provenance de Chine ou du Japon.  Celles-ci furent remarquablement décrites et commentées par le marchand mercier Edme-François Gersaint  (vers 1696 -1750), dans un chapitre intitulé « Porcelaines » publié dans le catalogue de vente de la collection de Louis-Auguste Angran, vicomte de Fonspertuis, qui eut lieu à Paris le 4 mars 1748 et jours suivants : « On peut faire de la Porcelaine de toutes les couleurs, mais les plus usitées sont, I°. la jaune, qui n’est que pour l’usage de l’Empereur, comme la couleurs qui lui est particuliere, & qu’il est défendu à toute autre personne de porter. La grise qui approche du Celadon ; on en voit moins communément de cette sorte en France : elle est le plus souvent hachée d’une infinité de petites lignes irréguliéres qui se croisent, comme si le Vase étoit fêlé dans toutes ses parties ; ou bien il s’y trouve de grandes rayes dont l’effet est encore plus sensible. On appelle ordinairement cette Porcelaine, Truittée ou Craquelée, suivant la grandeur ou la petitesse de ces espéces de fêlures ».

 

Une paire d’aiguières pouvant correspondre aux nôtres fit partie de la collection de l’abbé Jean-Bernard Le Blanc (1707-1781), ecclésiastique mais aussi critique d’art, dramaturge, essayiste et historien. Il traduisit notamment les discours politiques de David Hume et publia un ouvrage sur les mœurs en Angleterre sous le pseudonyme de John Tell Truth. L’abbé Le Blanc obtint la place d’historiographe des Bâtiments du Roi grâce à Madame de Pompadour.

 

A la demande de la marquise, il avait accepté d’accompagner son frère, Abel-François Poisson de Vandières, futur marquis de Marigny et de Menars, et futur surintendant des Bâtiments du Roi, parfaire sa formation en Italie, un voyage initiatique de vingt-cinq mois qui se déroula entre décembre 1749 et septembre 1751, aux côtés du graveur Charles Nicolas Cochin, et de l’architecte Jacques-Germain Soufflot. Ce célèbre voyage eut d’importantes répercussions sur l’évolution des arts et du goût en France.

 

La vente après décès de la collection de l’abbé Le Blanc, dirigée par Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (1748-1813), se tint à Paris le 14 février 1781 et jours suivants. Formant le lot n° 117 de la vente, « Deux Bouteilles de porcelaines craquelée, à panses et longs goulots, montées en buire, avec anse de Bronze et ornemens chantournés. Hauteur 12 pouces  [32.472 cm.] » furent acquis à la vente par un dénommé Lathuiliere [Lathuillière].

 

Au cours du XXe siècle, nos aiguières appartinrent successivement à deux importantes collections : celle de Jacques Emile Louis Joseph Dubois Chefdebien, puis celle de Jacques Guerlain. Elles avaient entre-temps reçu l’ajout de fines branches feuillagées de bronze doré qui, partant de l’anse au niveau de l’épaulement, rejoignaient l’agrafe d’acanthes du bec de l’encolure, cerclant ainsi leur col.

 

Ces ajouts postérieurs avaient été mis en place pour dissimuler un très léger fêle sur l’une des deux aiguières et une légère restauration sur la seconde. Ils sont visibles sur la photo de nos aiguières reproduites en 1941 dans le catalogue de la vente Dubois-Chefdebien, et sur celle prise in situ en 1956 chez Jacques Guerlain et publiée dans l’ouvrage de Stéphane Faniel, Le Dix-huitième Siècle Français, Collection Connaissance des Arts, Paris, 1956, p. 113. Nous avons pris la décision de retirer ces ajouts qui nuisaient au dessin et au remarquable équilibre de la monture de ces objets.

 

 

Jean-Claude Chambellan Duplessis, dit Duplessis Père

 

Dessinateur, orfèvre et bronzier de renom, Giovanni Claudio Ciambellano, qui francisa son nom en Jean-Claude Chambellan Duplessis, naquit à Turin, dans le duché de Savoie, en 1699. 

 

Il épousa en 1710 Jeanne Coronina, et fut le père de plusieurs enfants dont Jean-Claude-Thomas Chambellan Duplessis (1730-1783), qui devint bronzier comme son père.

 

Elève de l’orfèvre Juste-Aurèle Meissonier, puis des ornemanistes Gilles-Marie Oppenord et Nicolas Pineau, Duplessis Père oeuvra dans un premier temps à Turin, au service de Victor-Amédée II de Savoie (1666-1732), prince de Piémont et duc de Savoie, roi de Sicile, puis roi de Sardaigne, et de Victor-Amédée Ier de Savoie (1690-1741), prince de Carignan de 1709 à 1741. Il arriva en France à la suite de ce dernier qui l’accueillit dans son hôtel de Soissons à Paris. À la disparition du prince, il se plaça sous la protection de Marc-Pierre de Voyer de Paulmy, comte d’Argenson (1696-1764), ministre d’État et secrétaire d’État de la Guerre de Louis XV, qui lui obtint le privilège d’un logement au Louvre.

 

Il fut appelé pour la première fois en 1748 par la manufacture de porcelaine de Vincennes pour réaliser la terrasse du Bouquet de la Dauphine, et fut par la suite, employé sur une base régulière par la manufacture bientôt transférée à Sèvres sous statuts royaux, pour la fourniture de modèles ce qu’il fera jusqu’à sa mort en 1774. Duplessis sut, grâce à son génie, donner un nombre incroyable de modèles dont beaucoup aux formes quasi atemporelles, restèrent utilisés jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Son premier travail d’importance fut, en 1752, le dessin des prnicipales pièces du service de Louis XV, dont les formes restèrent d’un usage courant à Sèvres. Il mit également au point, en 1755, un tour  spécial pour le calibrage des modèles ovales qui lui valut, en 1758, le titre d’Orfèvre du Roi. Son fils, Jean Claude Thomas, travailla également, à l’image de son père, pour la manufacture de 1752 à sa mort en 1783.

 

Formé à l’école des principaux représentants du style « rocaille » en France, Duplessis Père sut combiner, avec brio et toujours une parfaite maîtrise de son art, fantaisie « rocaille » et rigueur classique. En sus de ses activités à Sèvres, il créa de nombreuses montures en bronze pour des porcelaines de Chine et du Japon que lui commandèrent les grands marchands merciers parisiens, dont Thomas-Joachim Hébert et Lazare Duvaux. Parmi ses grands clients figurèrent notamment le comte d’Argenson, Augustin Blondel de Gagny ou encore le duc de Chaulnes. En 1764, il demeurait rue Sainte-Marthe à Paris. Il exerça son activité d’orfèvre, de bronzier et de marchand, bien qu’il ne possèda pas de maîtrise, mais oeuvrant dans des ‘enclos’ très protégées, il put pratiquer sans être inquiéter la fonte, la ciselure et la dorure. Duplessis Père s’éteignit à Paris en 1774[8].

 

 

Jacques Dubois Chefdebien

 

Né en 1867, Jacques Emile Louis Joseph Dubois Chefdebien était issu d’une famille appartenant à la grande bourgeoisie parisienne. Son père, Aimé Alfred Dubois Chefdebien (1834-1913) fut député et demeura au 24 avenue du Trocadéro. Le 13 mars 1882, ce dernier demanda et obtint par décret du 26 septembre de la même année, tant pour lui que pour son fils alors mineur, l’autorisation de joindre à son nom celui de Chefdebien, et de s’appeler Dubois Chefdebien[9]. Grand collectionneur de meubles et d’objets d’art du XVIIIe siècle, et donateur aux musées de France, Jacques Dubois Chefdebien habita un hôtel particulier sis au 27 avenue Bosquet, dans le 7e arrondissement à Paris où il décéda en 1940. Sa collection de tableaux anciens et modernes, meubles et objets d’art, très importante, nécessita trois ventes qui se déroulèrent successivement à l’hôtel Drouot entre décembre 1940 et février 1941, sous la direction de Maître Etienne Ader.[10]

 

 

Jacques Guerlain

 

Né à Colombes le 7 octobre 1874, Jacques Edouard Guerlain fut probablement le plus renommé des parfumeurs français, et compta parmi les plus prolifiques et influents d’entre-eux au cours du XXe siècle. Plus de quatre-vingts de ses parfums nous sont parvenus, bien que certaines estimations suggèrent qu’il en aurait composé près de quatre cents, dont les plus célèbres furent L’heure bleue (1912), Mitsouko (1919) et Shalimar (1925). Bien que son travail lui ait valu la notoriété universelle, une considérable fortune et de multiples hommages dont la légion d’honneur, l’homme évitait son public et n’accorda jamais d’interview. Il en résulte que son processus créatif ainsi que sa vie privée nous sont très peu connus. Grand collectionneur, il affectionnait  l’art oriental, comme  les céladons et  les Blancs de Chine  avec lesquels il décora son appartement sis au 22 rue Murillo à Paris, à proximité du Parc Monceau. Esthète au goût très éclectique, Jacques Guerlain collectionna également les faïences de Nevers  et de Rouen, il appréciait  les meubles d’André Charles Boulle  et de  Bernard van II Risamburgh (depuis légués au Louvre), les peintures de Francisco Goya, d’Edouard Manet et de Claude Monet dont La Pie qu’il légua également au Louvre. Il trouvait que les peintures impressionnistes étaient charmantes dans les chambres d’enfants ! Jacques Guerlain s’éteignit à Paris, le 2 mai 1963, à l’âge de 88 ans.

 

 

[1] Les céladons possèdent une couverte feldspathique, contenant soit du kaolin, soit du baidunze ainsi qu’un fondant à base de chaux (carbonate de calcium) et de potasse, permettant d’abaisser le point de fusion à 1200°C. Cette couverte contient de l’oxyde de fer qui confère une teinte verte lorsque la cuisson est menée en réduction.
[2] Collection de Sa Majesté la Reine d’Angleterre (inv. RCIN 2314 et 39204).
[3] Londres, Wallace Collection (inv. F96).
[4] Voir Reinier Baarsen, Paris 1650–1900 – Decorative Arts in the Rijksmuseum, Amsterdam, Rijksmuseum, 2013, p. 194-195, cat. n° 45.
[5] Collection de Sa Majesté la Reine d’Angleterre à Buckingham Palace (inv. RCIN 15 et 16); voir John Ayers. Chinese and Japanese Works of Art in the Collection of Her Majesty The Queen, 3 vols., Londres, 2016, p. 1261 et 1262.
[6] Louis Courajod, Livre-journal de Lazare Duvaux, marchand-bijoutier ordinaire du Roy (1748-1758), Tome 2, Paris, 1873, p. 91, cat. n° 881.
[7] Idem., p. 104, cat. n° 967.
[8] Sources : Levallet, op. cit., p. 60-67 ; et Ennès, op. cit., 1997, p. 26-39.
[9] Voir Gustave Chaix d’Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, vol. XIV – Des-Dug. – [Evreux], 1915, p. 274.
[10] Voir L’illustration, n° 5112, 1er mars 1941.