PENDULE EN FORME DE PAGODE

Paris, époque Louis XV, vers 1765.

ÉTIENNE II LE NOIR (PARIS, 1699-1778, MAÎTRE EN 1717) & SON FILS PIERRE-ÉTIENNE LE NOIR (1724 – APRÈS 1789, MAÎTRE EN 1743).

Bronze ciselé, doré et laqué noir et or à rehauts rouges; émail ; métal ; verre.

Petits personnages en bois sculpté et décor de vernis Martin : France, XVIIIe siècle.

H. 44 cm. (17 ½ in.) ; L. 32.5 cm. (12 ¾ in.) ; Pr. 24 cm. (9 ½ in.).

Le cadran est signé : « Etienne / Lenoir » et le mouvement: « Etienne Lenoir à Paris ».

BIBLIOGRAPHIE : Stéphane Faniel (sous la direction de), Le Dix-huitième Siècle Français, Collection Connaissance des Arts, Paris, 1956, p. 41, fig. A.

La fascination qu’exercèrent les pagodes en France et en Europe au XVIIIe siècle puise sa source dans La fameuse Pagode près de Nanking, avec ses parvis, mausolées, allées, bains et la magnifique tour de porcelaine à neuf étages, qui fut publiée pour la première fois par Jan Nieuhoff en 1665. Du Trianon de porcelaine exécuté par Le Vau aux nombreux pavillons en forme de pagode qui peuplèrent tous les domaines des arts décoratifs tout au long du XVIIIe siècle, c’est toujours la pagode de Nankin qui venait à l’esprit. Notre pendule constitue un très rare témoignage de cette vogue dans le domaine de l’horlogerie sous Louis XV.

Ornée d’un mouvement et d’un cadran signés Etienne Le Noir – Etienne II Le Noir et son fils Pierre-Etienne Le Noir comptèrent parmi les maîtres horlogers les plus renommés de leur temps – notre pendule a été reproduite en 1956 dans l’ouvrage dirigé par Stéphane Faniel, Le Dix-huitième Siècle Français, Collection Connaissance des Arts.

 

 

 

 

 

 



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